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Pourquoi la commission des courtiers immobiliers n’est pas aussi « exorbitante » qu’elle en a l’air

Dernière modification: 03 septembre 2025
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Lorsqu’un propriétaire met sa maison en vente et voit la commission exigée par un courtier immobilier, il est fréquent d’entendre la remarque : « Mais c’est énorme pour quelques visites et un contrat signé ! » Pourtant, cette perception ne reflète pas la réalité.

La commission perçue par le courtier n’est pas une somme qu’il garde pour lui seul : il s’agit en fait d’une commission de l’industrie du courtage immobilier, qui est redistribuée à travers divers organismes, compagnies et obligations professionnelles.


La réalité derrière la commission

En moyenne, la commission représente un pourcentage du prix de vente de la propriété. Si ce montant peut sembler élevé aux yeux du consommateur, il faut savoir que le courtier n’empoches pas la totalité.

  • Partage avec l’agence de courtage : une proportion importante est versée à l’agence pour couvrir les frais d’infrastructure, de marketing, d’administration et de soutien.

  • Assurances professionnelles : au Québec, le courtier doit obligatoirement contribuer à des fonds de protection du public et souscrire à des assurances responsabilité.

  • Frais de formation continue : l’OACIQ (Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec) exige une formation continue, ce qui implique des coûts permanents.

  • Contributions et cotisations : divers frais annuels sont versés à l’OACIQ, à l’association professionnelle (ACAIQ/CAA), ou encore aux réseaux de courtage (franchises).

  • Fiscalité et dépenses opérationnelles : le courtier assume aussi ses impôts, ses déplacements, ses publicités personnelles, ses outils technologiques, sa téléphonie, etc.

Ainsi, sur la commission versée par le consommateur, seule une fraction revient réellement dans les poches du courtier à titre de revenu net.


Un métier à haut risque et sans salaire fixe

Le courtier immobilier n’a pas de salaire garanti. Ses revenus dépendent exclusivement des transactions conclues, et il doit assumer tous ses frais, qu’une propriété se vende ou non.

  • Un courtier peut investir des dizaines d’heures dans une propriété (mise en marché, visites, négociations, paperasse) sans aucune garantie de résultat.

  • Si la maison ne se vend pas, il ne touche rien, malgré tout le travail accompli.

  • Lorsqu’une vente réussit, la commission compense aussi toutes les démarches et le risque pris sur les dossiers qui n’aboutissent pas.


Une expertise encadrée et réglementée

Il ne faut pas oublier que le courtier est un professionnel certifié et réglementé. Il agit comme intermédiaire de confiance dans l’une des plus grandes transactions de la vie d’un consommateur.

  • Il sécurise la transaction grâce à ses connaissances juridiques, financières et contractuelles.

  • Il négocie dans l’intérêt de son client pour maximiser le prix de vente ou obtenir les meilleures conditions d’achat.

  • Il évite au consommateur de coûteuses erreurs, parfois bien plus onéreuses que la commission elle-même.


Conclusion : une rémunération partagée, et non individuelle

Plutôt que de voir la commission comme une rémunération « exorbitante » versée à un seul courtier, il faut comprendre qu’il s’agit d’un écosystème complet : agences, organismes, assurances, formations, fiscalité et frais de fonctionnement.

En fin de compte, la commission immobilière est le prix de la sécurité, de la compétence et de l’encadrement réglementé. Le courtier, loin d’empocher une fortune facile, assume un risque financier et professionnel considérable afin de mener à bien la transaction la plus importante de votre vie.

➡️ La prochaine fois que vous entendrez parler d’une commission “trop élevée”, rappelez-vous : ce n’est pas seulement la commission d’un courtier, c’est la commission de toute une industrie.

Vous avez apprécié cet article et vous souhaitez en savoir plus sur le marché immobilier? Pour toutes vos questions immobilières en Montérégie et Montréal, nous vous recommandons de contacter votre courtier immobilier de confiance chez Royal Lepage Excellence.

Jean Airoldi, courtier immobilier résidentiel et commercial, est à votre disposition pour vous offrir son expertise et son soutien dans vos projets. Vous pouvez le joindre au (514) 839-7478 ou par courriel à jeanairoldi@videotron.ca. Pour plus de détails, visitez son site web : www.jeanairoldi.com.

Chantal Airoldi, spécialisée en immobilier résidentiel, est également prête à vous accompagner dans vos démarches immobilières. Vous pouvez la contacter au (819) 580-0349 ou par courriel à cairoldi@sutton.com. Toutes les informations sont disponibles sur le site : www.jeanairoldi.com.

N'hésitez pas à faire appel à Jean Airoldi et Chantal Airoldi pour toute question ou besoin immobilier dans leurs zones de services. Leur expertise est à votre entière disposition pour vous aider à prendre les meilleures décisions immobilières.

Jean Airoldi
Jean Airoldi
Courtier immobilier résidentiel et commercial
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